Si vous souhaitez rentabiliser un bien immobilier et le louer pour de courtes périodes, ce guide est fait pour vous. De la législation aux impôts, nous vous expliquons tout sur la Location saisonnière.
Lisez le guide de Location saisonnière que nous avons préparé pour vous et ne vous perdez pas. Suivez-nous pas à pas.
Étape 1 : Ouvrir l’activité au Service des Impôts
Étape 2 : n'oubliez pas vos cotisations de Sécurité Sociale
Étape 3 : inscription au Balcão Único Eletrónico [Guichet unique électronique]
N’oubliez pas que les documents suivants sont nécessaires pour le registre :
– Copie de la pièce d’identité du titulaire de l’exploitation
– Copie du titre de propriété urbaine
– Terme de responsabilité signé par le titulaire de l’exploitation, garantissant l’aptitude du bien à fournir des services d’hébergement
Une fois que vous avez le document avec le numéro de registre, vous pouvez commencer à accueillir des clients et à apparaître sur les plateformes de réservation (où vous devez associer le numéro de registre à l’annonce). N’oubliez pas, cependant, qu’après avoir enregistré l’activité auprès du Service des Impôts et effectué la communication préalable, la Mairie dispose de 30 jours pour effectuer une première inspection de la propriété et confirmer les informations de registre, mais vous n’êtes pas obligé d’attendre pour ouvrir l’espace au public. D’autres inspections peuvent alors avoir lieu à la demande de la municipalité ou de l’ASAE au Tourisme du Portugal.
Étape 4 : conditions de sécurité
Étape 5 : autres conditions à ne pas oublier
– Disposer de bonnes conditions de conservation et de fonctionnement des installations et des équipements
– Disposer d’eau courante chaude et froide
– Avoir des fenêtres donnant sur l’extérieur
– Disposer de mobilier, d’équipements et d’ustensiles adéquats
– Avoir des conditions d’hygiène et de propreté
Étape 6 : communication à la Police des Frontières
Étape 7 : émettre des factures-reçus
Étape 8 : Impôts à payer
Si vous êtes propriétaire d’une location saisonnière, vous devrez déclarer dans votre déclaration d’impôts les montants que vous avez reçus et pour lesquels vous avez émis un reçu. Nous vous recommandons de sortir votre calculatrice et de faire quelques calculs avant de prendre des décisions qui influenceront les impôts appliqués à vos revenus liés à la location saisonnière.
Tout d’abord, vous pouvez opter pour le régime simplifié (pour une facturation allant jusqu’à 200 000 € par an) ou pour la comptabilité organisée (obligatoire pour les revenus supérieurs à 200 000 € par an). Si vous optez pour le régime simplifié, vos revenus provenant de l’hébergement local seront imposés à 35 %, l’administration fiscale supposant que les 65 % restants correspondent aux dépenses que vous avez effectuées dans le cadre de l’activité de la location saisonnière.
Si vous optez pour la comptabilité organisée, vous devrez calculer toutes les dépenses liées à la location saisonnière (qui doivent être dûment documentées), et soustraire ce montant du total des revenus de l’activité. Le résultat sera le montant sur lequel sera calculé l’impôt. Si vous optez pour une comptabilité organisée, vous devez engager un expert-comptable.
Il existe également l’option récente, créée avec le Budget de l’État de 2017, d’imposer les revenus des locations saisonnières par le biais des règles de la Catégorie F (revenus locatifs). Cette option vous permet de déduire les dépenses (copropriété, travaux, Taxe foncière, factures d’eau, d’électricité et de télécommunications), une taxe de 28 % étant appliquée sur les montants facturés (après déduction des dépenses). Vous pouvez également choisir d’englober les revenus de la location saisonnière si votre taux d’imposition est inférieur à 28 %. Veuillez noter que cette option doit être faite chaque année.
En ce qui concerne la TVA, il existe une exonération jusqu’à 10 000 euros de facturation annuelle dans le cadre du régime simplifié. Au-delà de ce montant, la TVA doit être payée au taux de 6 % (5 % à Madère et 4 % aux Açores). Toujours en ce qui concerne la TVA, faites quelques calculs pour vérifier quelle est l’option la plus avantageuse pour vous. En effet, si vous devez payer la TVA, vous pouvez également déduire l’impôt que vous payez sur les dépenses liées à la location saisonnière, par exemple, les 23% des dépenses en mobilier, les articles ménagers, les détergents, etc. En d’autres termes, vous payez la TVA à 6 %, mais déduisez 23 %.